Est-ce vraiment la fin de la gabegie dans le monde du transport qui gangrène la République de Guinée ? La question reste pour le moment sans réponse exacte même si la récente décision prise par le président Alpha Condé est bien soutenue par la majorité de la population. En effet, un décret présidentiel de la République de Guinée est sorti le 03 novembre dernier. Celui-ci stipule que «le contrôle technique des véhicules automobiles est obligatoire en République de Guinée pour tout véhicule automobile ou remorqué, immatriculé ou faisant l’objet d’une immatriculation». La suite du contenu de préciser que «tout véhicule doit être soumis à ce contrôle quelle que soit sa capacité d’usage qu’il en est fait ou auquel il est destiné ou quel que soit son mode d’exploitation». Pour une meilleure compréhension, les voitures qui roulent sur le territoire guinéen n’ont subi aucun contrôle technique périodique depuis 2003, année où la société de visite et de contrôle technique automobile Sivita a cessé ses activités officielles. Un fait exceptionnel considéré comme du jamais vue dans le monde. D’ailleurs, cette situation catastrophique serait la principale cause de la croissance des accidents de la route dans le pays, d’après les opinions publiques. 

Solutions concrètes

Apparemment, le président Alpha Condé semble bien décider à tourner la page des échecs successifs concédés par les membres précédents de son exécutif. Un grand défi qui lui tient à cœur depuis pas mal de temps mais qui donne du fil à retorde aux dirigeants guinéens. Désormais donc, le mot d’ordre est de solutionner définitivement ce problème en usant les grands moyens avec des actes concrets. Ainsi, les contrôles techniques périodiques vont être appelés Cesa (Centres d’Environnement et de Sécurité Automobile). Il en ressort que les départements ministériels des Transports, de l’Environnement, de la Défense et de la Sécurité ont le devoir de faire appliqué coûte que coûte la décision présidentielle, d’après le communiqué de la Cellule de Communication du Gouvernement. Par ailleurs, le ministère des Transports a été désigné personnellement par le décret émanant du président de la République de Guinée comme étant, premier responsable des centres qui se chargeront des contrôles techniques périodiques. Pour ce faire, il travaillera étroitement avec le ministre Directeur du cabinet à la Présidence. Ainsi, toutes les violations sont censées être détectées par les agents contrôleurs moyennant des procès-verbaux qui par la suite, vont être punies obligatoirement par les lois et les règlements en vigueur sur le territoire national.